Les cours de l’or offrent des gains hebdomadaires

Après un début de semaine en demi-teinte, le vendredi 15 février l’or regagnait du terrain, comme on peut le lire dans cet article de Bullion Vault, mais seulement en euro et en livre. Du côté du dollar en revanche, il « est resté inchangé sur la semaine à 1 316 dollars l’once », sans toutefois perdre ses gains.

Gains des cours de l’or alors que le $ chute
Ce lundi, la valeur refuge, en dollars, redorait son blason. Dans cet article
Bullion Vault, on peut ainsi lire que « les cours de l’or en dollars US ont grimpé lundi à Londres vers un pic de deux semaines ». La cause à cette remontée est bien sûr la perte de vitesse du billet vert, principale devise de négoce de l’or : « Les cours de l’or au spot ont grimpé vers les 1 325 dollars l’once, alors que l’indice du dollar (une mesure de l’USD contre un panier d’autres devises majeures) a reculé par rapport au gain de 1,4% vu ce mois. »


« Les cours de l’or bondissent dans toutes les devises » c’est le titre d’un autre article Bullion Vault, en date du mardi 19 février cette fois. Alors que les négociations entre Washington et Pékin vont bon train, ce qui contribue à apaiser les tensions, l’or continue de progresser, « perçant au-dessus des 1 330 dollars l’once ». L’article relève une montée des tensions « entre les puissances nucléaires indiennes et pakistanaises concernant les conflits continus au Cachemire ».

Investing.com évoquait également cette progression de l’or dans son article « L’or progresse à un sommet de 9 mois en vue du compte-rendu de la FED » ce même mardi 19 février. L’article explique que l’or montait, alors que les investisseurs attendent le compte-rendu de la FED, qui a adopté un ton plutôt prudent ces dernières semaines : « (…) la Fed publiera le procès-verbal de la réunion du 30 janvier lorsqu'elle a laissé les taux d'intérêt inchangés et s'est engagée à faire preuve de patience en ce qui concerne les hausses futures des taux d'intérêt.La banque centrale a également indiqué qu'elle pourrait modifier le rythme de la réduction de son bilan "à la lumière des développements économiques et financiers." »

Enfin, toujours ce mardi 19 février, DailyFx.com, site d’actualités et d’analyses de marché, titrait quant à lui « Le cours de l’or à un plus haut de 10 mois, le grand gagnant de la guerre commerciale ». Il expliquait que « Le cours de l’or continue son rallye haussier ce mardi, évoluant à un plus haut de 10 mois à 1337dollars/l’once. Soutenu par la baisse du dollar et le rebond des devises émergentes, le cours de l’or se dirige tout droit vers ses sommets de l’année dernière à 1366 dollars qu’il pourrait rejoindre lors des prochaines semaines au vu de l’important momentum haussier ».Les marchés sont suspendus aux lèvres, ou du moins au compte-rendu de la FED, puisque « La publication des Minutes de la Fed mercredi à 20h00 CET sera le prochain catalyseur susceptible de créer de la volatilité sur le cours de l’or ». Lors de la dernière réunion, la FED s’était montrée prudente concernant le relèvement de ses taux cette année. Et l’article de préciser : « Actuellement, c’est le ton prudent de la Fed qui laisse à penser que la réserve fédérale pourrait abaisser ses taux cette année qui sert de soutien au cours de l’or. La probabilité de ce scénario est devenue supérieure à une hausse des taux (11,3% vs 1,8%) depuis fin janvier. »


Ce mercredi 20 février, l’agence de presse russe
Sputnik titrait « Les cours de l’or au plus haut depuis avril 2018 ». En effet, la baisse du dollar et un accord en bonne voie entre les États-Unis et la Chine, ont profité à l’or : « À 16h51(heure de Paris), le prix de l'or du contrat à terme pour avril à la bourse de New York Comex avait augmenté de 2,45 dollars, soit de 0,18%, pour s'établir à 1347,35 dollars l'once, ce qui constitue un record depuis avril 2018. » L’article rapporte également les prévisions sur le cours de l’or d’un affineur et qui sont plutôt optimistes: « De son côté, l'affineur suisse MKS Pamp a indiqué dans une note de trading que l'incertitude géopolitique au Royaume-Uni et en Europe en plus des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis pourraient continuer de stimuler l'intérêt des investisseurs pour les métaux précieux. »

 

Or : les banques centrales de retour à l'achat
C’est un article du lundi 18 février de
Boursorama, qui relaie une news AOF, et qui évoque les achats d’or par les banques centrales, au plus haut en 2018. On apprend que « Les banques centrales et les principales instances internationales (FMI, BCE, Banque des Règlements internationaux...) sont aujourd'hui détentrices de près de 18 % de tout l'or du monde ». Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI AM, rappelle que « Si les Banques Centrales, essentiellement des pays développés, vendaient environ 500 tonnes d'or par an jusqu'en 2007, elles en achètent près de 500 tonnes par an depuis 2011, note le gérant. »Derrière cette ruée vers l’or des banques centrales, il y a bien évidemment comme catalyseurs le ralentissement de la croissance mondiale, les différentes tensions, qu’elles soient commerciales ou géopolitiques, ou encore la volatilité des marchés financiers.

 

Forte demande d'or lors des célébrations du Nouvel An lunaire
Cet article de
Kitco.com (en anglais) du mercredi 20 février évoque aussi l’intérêt important de la part de l’empire du Milieu : « Dans leur rapport de recherche hebdomadaire, les analystes de Metals Focus ont déclaré que des preuves anecdotiques témoignaient de la forte demande de bijoux en or en Chine lors des célébrations du Nouvel An lunaire, qui ont duré une semaine. » Les analystes prévoient ainsi une demande en augmentation de 3 % de la demande de bijoux en or en Chine en 2019, tout comme cela fut le cas en 2018. Et l’article de préciser que « La forte demande mondiale en or aide les prix de l'or à maintenir leurs plus hauts sommets des 10 derniers mois ».