Revue du Web de l’or du 27/07/2017 : L’or autour des 1 250 euros
Par joubert le mardi 1 août 2017, 15:13 - La revue de Joubert sur l'or - Lien permanent
L’or a progressé depuis la semaine dernière grâce à des facteurs qui le portent : le dollar est affaibli par Trump et ses déboires au sujet de l’Obamacare ainsi que par des chiffres américains décevants. Mais cette semaine, l’or semble repartir légèrement à la baisse, le billet vert étant revigoré. Voici notre revue de presse du Web de l’or.
Le cours de l’or recule avant Mario Draghi
Jeudi 20 juillet, Daily Fx revient sur les causes de la baisse de l’or.
L’article évoque la politique de hausse des taux par la FED, mais pas
uniquement : « Le Canada
commence à durcir sa politique monétaire et les spéculateurs tablent sur une
hausse des taux pour les mois à venir de la Banque d’Angleterre, de la
Nouvelle-Zélande et d’Australie. » Les hausses de taux ont un effet
délétère sur l’or puisqu’elles rendent l’or moins rentable pour les
investisseurs : « Le cours de
l’or recule donc avant Draghi, car les investisseurs se préparent à un début de
cycle de hausse des taux dès 2018 de la deuxième monnaie la plus échangé au
monde. Le recul de l’or depuis hier, démontre l’envie du marché d’entendre un
ton ‘hawkish’ de la part de Draghi qui serait interprété comme-t-elle si une
diminution du QE dès septembre 2017 est annoncée. »
Matières
premières : l'or monte à la faveur d'un accès de faiblesse du dollar
La semaine dernière nous laissions l’or autour des 1240 le 18 juillet. Il a depuis progressé, comme en témoigne ce titre d’article de ZoneBourse.com du vendredi 21 juillet. En effet, l’once de métal jaune bénéficie de la faiblesse du billet vert : « Le dollar a nettement baissé cette semaine face à un euro revigoré par un regain d'optimisme sur les perspectives de la politique monétaire en zone euro, atteignant vendredi son plus bas niveau en près de deux ans face à la monnaie européenne (à 1,1677 dollar pour un euro). (…) Un dollar plus faible rend les achats de matières premières libellées dans la monnaie américaine, comme les métaux précieux, moins onéreux et donc plus attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises.» Les investisseurs se sont donc tournés vers la valeur refuge après que le dollar ait connu une baisse suite au revers essuyé par Trump pour supprimer l’Obamacare : « Le président américain "Donald Trump n'avance pas sur les réformes prévues", ont ainsi relevé les analystes de Commerzbank. » L’or a donc atteint les 1 252,28 dollars l'once, son niveau le plus haut en trois semaines, ce vendredi 21 juillet.
Or: léger tassement, les 1 250 dollars tiennent
Mardi 25 juillet, la tendance était à la baisse pour la relique barbare, mais comme l’indique ce titre de Boursorama qui relaie une news CercleFinance.com, rien de bien important : « Au terme du premier des deux fixings du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.252 dollars (- 3,6 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.074,6 euros (- 4,3 euros). » Le billet vert reste sous pression suite à de mauvaises nouvelles telles que « données macroéconomiques qui réduisent l'ampleur du durcissement monétaire à venir, risque politique accru pour l'administration Trump et, enfin baisse des rendements obligataires ». Il est même, face à la monnaie unique européenne, à son plus bas… depuis 2 ans : « 'Les tensions politiques actuellement en cours aux Etats-Unis ont joué le rôle de support' pour le métal jaune, commente-t-on chez ScotiaMocatta. En effet, les grandes réformes du président Trump se font toujours attendre, notamment sa fameuse relance budgétaire. En outre, le président semble toujours empêtré dans des soupçons de collusion avec la Russie. » Le T-note, produit obligatoire de référence aux USA, continue à se détendre : c’est là aussi un facteur favorable à l’or.
Mais la baisse du prix de l’once d’or persiste ce mercredi 26 juillet. Pour L’Express, la décollecte des ETF aurifères continue: « Au terme du premier des deux fixings de ce mercredi à Londres, l'once d'or cotait 1245,4 dollars (- 9 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1071,3 euros (- 1,3 euro). » Le désintérêt des investisseurs semble perdurer en Amérique du Nord : « L'encours du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares, a encore chuté hier soir, plutôt lourdement, en reculant de 9,2 tonnes par rapport à la veille, à 800,4 tonnes. Soit presque 67 tonnes de moins que son encours du 13 juin dernier, et son plus bas niveau depuis le 31 janvier. » En effet, le T-bone se tend à nouveau ce jour et « depuis la veille, le billet vert américain a repris environ un cent face à l'euro, son principal concurrent ».
Les raisons pour lesquelles l’or devrait sortir de son rang
C’est l’article de Kitco.com – en anglais – du mardi 25
juillet qui revient sur les derniers mouvements de l’or. Selon certains
experts, le manque de direction « risque
de durer au moins jusqu'à la fin de l'année » : « À notre avis, il sera difficile pour les
prix de« s'échapper »de telles conditions de portée avant que le marché ne
bénéficie d'une certaine clarté sur les détails des mesures de relance
budgétaire des États-Unis, probablement plus tard cette année». »
Après une belle progression, l’or se tasse ce mardi « sur la prise de bénéfices et l'indice du dollar américain sur des
données économiques américainesplus optimistes ». Rien d’inquiétant
néanmoins, car les prévisions au-delà de 2017 sont haussières. Plusieurs
facteurs semblent pousser l’or vers le haut notamment un déterminant : « Les politiques monétaires devraient
rester "(largement) très accommodantes", alors que les taux d'intérêt
nominaux et réels resteraient "très bas". »
Le patron d'une mine d'or s'insurge contre l'orpaillage clandestin en Côte d'Ivoire
Le site VOA Afrique revient sur ce fait de société qui gangrène l’orpaillage ivoirien : « Le patron de la plus importante mine d'or de Côte d'Ivoire a dénoncé à Abidjan le développement de l'orpaillage "illicite et clandestin" qui pourrait menacer la construction d'une mine de classe mondiale dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. » Ainsi on apprend que Randgold veut investir 300 millions de dollars sur 5 ans pour « développer des mines de classe mondiale en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire, au potentiel aurifère encore sous exploité ».Mais le patron de Randgold émet des réserves quant à la Côte d’Ivoire : « Malheureusement, on est confronté à cette difficulté de voir des milliers d'orpailleurs clandestins et illicites sur les sites de Boundiali pour lesquels nous détenons des permis (...) On a l'impression d'avoir affaire à un système de crime organisé mis en place. Ils (les clandestins) ont l'air d'être protégés", a-t-il déploré.Pour lui, cette situation "ne permet pas d'avancer rapidement dans le développement de ce projet visant à construire une mine de classe mondiale dans l'intérêt même de la Côte d'Ivoire". » Il dénonce ainsi une complicité avec des personnes haut placées et souhaite que le gouvernement mette en place des solutions radicales.
Des richesses nazies retrouvées découvertes dans un navire allemand
C’est le site de news russe Sputniknews.com qui rapporte cette
découverte incroyable : « un
coffre renfermant un trésor nazi vient effectivement d’être retrouvé à bord
d’un navire allemand de l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Sa valeur est
estimée à 111 millions d’euros. » Ce sont des plongeurs britanniques
qui ont fait la découverte au large de l’Islande, «à bord
de l'épave du vaisseau cargo allemand SS Minden ».
Ce navire avait été sabordé sur l'ordre d'Hitler afin que le butin ne tombe
dans les mains de l’ennemi. Ce n’est pas moins de 4 tonnes d’or qui ont ainsi été
mises au jour. L’or devrait être ramené au Royaume-Uni.