Guerre commerciale. Après la Chine, le Mexique ! Donald Trump envoie le CAC40 au tapis

"Chine, Mexique... Le CAC40 ploie sous un conflit commercial de plus en plus lourd. Et la croissance chinoise donne des signes de fatigue.

Le CAC40 accuse le coup de nouvelles craintes sur la croissance mondiale, alors que l'activité manufacturière s'essouffle en Chine et que les Etats-Unis ont ouvert un nouveau front contre le Mexique dans la guerre commerciale. "Les principaux indices sont dans le rouge ce matin, un nouveau front s'ouvre côté guerre commerciale, alors que Trump s'en prend désormais au Mexique et impose à partir du 10 Juin une augmentation de 5% des droits de douanes", a souligné dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. Du point de vue de l'analyse technique, après avoir enfoncé la barre majeure de 5.265 points, l'indice phare parisien a rompu en séance celle de 5.200-5.212 points, faisant ainsi peser le risque d'une poursuite de la correction boursière, surtout si ces importants supports devaient être enfoncés en clôture ce vendredi soir.

 

"Cette annonce pourra également remettre en question l'accord commercial signé entre les Etats-Unis, le Mexique et le Canada (AEUMCA)", a-t-il complété. Les droits de douane imposés au Mexique pourraient passer à 10% au 1er juillet et grimper de 5 points de pourcentage chaque mois jusqu'à la limite de 25% en octobre si le Mexique "n'arrête pas considérablement le flux d'étrangers illégaux passant par son territoire", a précisé le président américain dans un communiqué publié par la Maison Blanche.

Trump n'a pas son mur, qu'à cela ne tienne, un mur de droits de douane fera l'affaire, et d'une pierre deux coups, puisque cela sera bon pour "Main Street" à défaut d'être bon pour "Wall Street".

Main Street incarne le peuple tandis que Wall Street incarne dans le langage populaire les "financiers".

En mettant des droits de douane avec le Mexique, Trump ouvre un nouveau front dans la guerre commerciale et surtout initie une nouvelle étape dans la démondialisation, une étape importante, visant in fine à relocaliser les capacités de productions industrielles des Etats-Unis... en Amérique.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/apres-la-chine-le-mexique-donald-trump-envoie-le-cac40-au-tapis-1340256

 

 

Métaux précieux: l’or aidé par son statut de valeur refuge

Voici le titre de cet article Suisse qui indique que "l’or a progressé durant cette semaine écourtée par un lundi férié à Londres, notamment ce vendredi après l’annonce de nouveaux droits de douane américains visant le Mexique.

 «L’or profite de son rôle de valeur refuge», ont jugé vendredi les analystes de Commerzbank.

«Les données économiques chinoises déçoivent tandis que Donald Trump annonce de nouvelles taxes sur le Mexique», a résumé Michael Hewson, analyste pour CMC Markets, qui juge cependant la hausse du métal jaune «modérée».

«Cela pourrait cependant changer si le président américain continue d’effrayer les investisseurs avec sa tendance à annoncer sa politique en temps réel par tweet», a-t-il ajouté.

 

"Quant à la Chine, elle est confrontée à une nouvelle contraction de son activité manufacturière en mai, après plusieurs mois d’expansion, selon un indice officiel rendu public vendredi, dans un contexte de reprise de la guerre commerciale entre Pékin et Washington. Un recul de l’économie chinoise risque de se répercuter sur la croissance mondiale, ce qui pousse les investisseurs à la prudence et donc à privilégier les valeurs refuge comme l’or".

A courts termes, un ralentissement économique chinois pèse sur les cours car il serait susceptible de faire baisser la demande de la Chine. En réalité personne n'en sait rien, et rien n'est moins sûr, car il se pourrait également, que face à la crise les Chinois préfèrent massivement convertir leur mauvais "Yuan" en "bon or".

Source: https://www.allnews.ch/content/news/m%C3%A9taux-pr%C3%A9cieux-l%E2%80%99or-aid%C3%A9-par-son-statut-de-valeur-refuge

 

L'euro recule craintes sur la dette italienne !

C'est une dépêche de l'AFP qui revient sur la baisse de l'euro face au dollar, "pénalisé par le retour des tensions autour de la dette italienne et les craintes de voir l'affrontement commercial sino-américain s'éterniser et peser sur la croissance mondiale".

"La monnaie unique a baissé tandis que la Commission européenne a adressé une lettre au gouvernement populiste au pouvoir en Italie pour lui demander, selon une source européenne, des "clarifications" sur la détérioration de ses finances publiques, une première étape avant de possibles sanctions contre Rome".

"Elle devrait ensuite recommander le 5 juin l'ouverture d'une "procédure pour déficit excessif", comme elle l'avait déjà fait fin 2018, qui peut aboutir à terme à des sanctions allant jusqu'à 0,2% du PIB".

Le gouvernement italien ne l'entend pas de cette oreille et prépare également une possible monnaie alternative à l'euro, rien que ça.

Ces tensions seraient très clairement d'ampleur à créer une nouvelle crise européenne et de mettre en danger l'euro, tel qu'il est conçu aujourd'hui.

Si l'euro est en danger, il y aura... une ruée sur l'or!!

Source: https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/l-euro-recule-face-au-dollar-sur-fond-de-craintes-pour-la-croissance-4b21130fb785365b9ebca0b4bc9ec68d

 

Deux nouveaux pays rejoignent la ruée vers l’or

"La Serbie et les Philippines ont annoncé leur intention d’augmenter leurs réserves d’or, emboîtant le pas à la Russie et à la Chine, grands acheteurs de ce précieux métal jaune, cherchant de la sorte à contrer le dollar et à assurer leur souveraineté financière.

La Serbie et les Philippines envisagent d’augmenter leurs stocks d’or, rejoignant ainsi de nombreuses autres banques centrales à travers le monde.

Belgrade a annoncé son intention de renforcer ses stocks de lingots de 20 à 30 tonnes d’ici fin 2019, puis de monter jusqu'à 50 tonnes au cours de l’année 2020 par mesure de sécurité, relate le site d’information serbe Novosti. Selon cette source, la décision a été prise à l’issue d’une réunion du 20 mai entre le Président du pays, Aleksandar Vucic, et une délégation du FMI.

Selon les données actuelles de la Banque nationale de Serbie, mentionnées par Novosti, les réserves de change de la Serbie sont actuellement évaluées à 11 milliards d'euros.

L’intérêt porté au métal jaune est le même aux Philippines. La Banque centrale de ce pays a annoncé l’adoption d’une loi exonérant les petits producteurs miniers locaux de taxes et d’impôts lorsqu'ils vendent leur or à l’établissement financier.

Cette loi est notamment destinée à renforcer les réserves internationales brutes du pays, lesquelles préviennent contre les chocs économiques, et à empêcher la contrebande, explique la Banque centrale des Philippines".

Ce ne sont pas les achats du siècle ! Mais cela montre bien l'immense changement de paradigme dans les politiques menées par les banques centrales qui sont passées en quelques années d'une position de vendeuses nettes, à une position d'acheteuses en masse!

Source ici: https://fr.sputniknews.com/economie/201905291041278742-deux-nouveaux-pays-rejoignent-la-ruee-vers-lor/

 

Maroc. Le roi, son or et le groupe Managem

"Le 9 mai 2019, un hélicoptère transportant une cargaison de 84 kilos d’or pour le compte du groupe marocain Managem (mines) contrôlé par la famille royale est intercepté par les autorités soudanaises alors qu’il se dirige vers la capitale Khartoum. Un premier communiqué officiel de ce pays indique aussitôt qu’il s’agit d’un « avion privé appartenant à une société étrangère », et qu’il a été « intercepté en train de transporter illégalement de grandes quantités d’or. » Le lendemain, une autre source officielle soudanaise nuance un peu : « L’hélicoptère a été arrêté parce qu’il ne disposait pas des autorisations nécessaires avant son décollage. » La quantité d’or saisie aurait été ensuite déposée à la Banque centrale du Soudan.

Cet incident, qui ternit un peu plus l’image de la monarchie marocaine en Afrique, a été abondamment relayé par les médias et les réseaux sociaux, et a remis sur la table la question très problématique des liens, souvent jugés « incestueux », que le roi du Maroc entretient avec l’argent et les affaires.

Au-delà du "jugement" politique, ce qu'il faut retenir, là encore, c'est l'utilité de la vieille "relique" barbare lorsque l'on veut "commercer" avec un pays un guerre le Soudan, et dont le système bancaire est déficient, surveillé, ou sous embargo ce qui le rend dysfonctionnel.

Quel que soit le cas, quand plus rien ne marche vraiment bien, il reste... l'or, la monnaie ultime depuis la nuit des temps.

Source ici: https://orientxxi.info/magazine/maroc-le-roi-son-or-et-le-groupe-managem,3106