Matières premières : L'or stable au terme d'une semaine de tensions commerciales

Cet article de ZoneBourse qui relaie une dépêche de l'AFP indique que "l'or est resté stable au terme d'une semaine marquée par les tensions commerciales, qui lui ont permis d'effacer une partie de ses pertes de vendredi dernier".

Alors que l'or s'était affaissé vendredi dernier et en début de semaine, le métal précieux "a été la valeur refuge" de jeudi, ont souligné les analystes de Commerzbank.

Selon eux, l'or a notamment été soutenu par "la faiblesse du dollar, qui a entièrement changé de direction dans l'après-midi, et de la baisse du rendement des obligations".

Première leçon à retenir, évidemment, si l'on regarde le cours de l'once en dollars parce que c'est dans cette devise que sont exprimés les cours du métal jaune, il n'en reste pas moins que mécaniquement quand le dollar s'apprécie l'or baisse et inversement. L'or peut donc monter en euro quand bien même il baisse en dollar dans le cas par exemple où le dollar baisserait à ce moment-là contre l'euro.

"En pleine guerre commerciale, l'administration Trump a placé la semaine dernière Huawei, le géant des télécoms chinois sur une liste de sociétés suspectes auxquelles il est interdit de vendre des équipements technologiques de crainte que Pékin ne s'en serve à des fins d'espionnage. Ce qui pourrait compromettre sa survie".

Ces tensions commerciales et technologiques augmentent la nervosité sur les marchés. S'il devait y avoir accélération de la démondialisation cela pèserait aussi de plus en plus sur la croissance économique mondiale et donc sur la capacité à rembourser les dettes. Ce sont les risques d'insolvabilité qui feront monter l'or de manière considérable.

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/L-or-stable-au-terme-d-une-semaine-de-tensions-commerciales--28652153/

 

En Inde le premier ministre Modi pourrait faciliter l'achat d'or!

Pour l'AFP toujours, "le métal jaune pourrait bénéficier à terme de la réélection du Premier ministre indien, Narendra Modi".

En effet, "M. Modi a promis de nombreux cadeaux électoraux pour les populations rurales", ont souligné les analystes de Commerzbank, qui rappellent qu'elles sont "de loin le premier groupe d'acheteurs d'or en Inde".

"Le pays est lui-même le deuxième acheteur mondial de métal jaune, derrière la Chine"...

Il ne faut pas oublier que très longtemps l'Inde a été le premier acheteur d'or au monde, et que les dots des jeunes mariées s'expriment en onces d'or sonnantes et trébuchantes!

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/L-or-stable-au-terme-d-une-semaine-de-tensions-commerciales--28652153/

“L’or ne brille plus sous toutes ses facettes”

C'est le titre "provoquant" de cet article du magazine Capital qui la semaine dernière "s'extasiait" presque des montants records de métal jaune achetés par les banques centrales du monde entier.

Mais pourtant derrière ce titre inquiétant, se trouve un article nettement plus favorable à l'or ce qui est surprenant quand on sait que la majorité des lecteurs (en fait 70%) ne lisent que les titres et se forgent leurs opinions uniquement sur une succession de titres.

"Inflation aux abonnés absents, concurrence de placements alternatifs (comme les emprunts d’Etat allemands)… L’or n’a pas fait d’étincelles, dernièrement. Mais les investisseurs seraient bien inspirés d’en avoir un peu en portefeuille, juge notre chroniqueur Daniel Gerino, Président et directeur de Carlton Sélection".

"Depuis des décennies, l’or a été très prisé, tant par les investisseurs institutionnels que par les particuliers. Au-delà de cette source de diversification, c’est avant tout une assurance de portefeuille en cas de retournement du marché. Cette assertion n’est pourtant plus tout à fait de mise depuis quelques années. Si l’or reste toujours à moyen et long terme une valeur refuge, cette matière première semble perdre de son éclat. En théorie, tout semble militer pour une hausse des cours du métal jaune".

Les yeux rivés sur l'inflation.... Mais les raisonnement sont faux!

“Les performances passées ne préjugent pas des performances futures”. Ce célèbre leitmotiv tant employé dans les documents commerciaux de placements financiers semble bien correspondre à la situation actuelle du marché de l’or. Les performances passées sont impressionnantes : 15% en moyenne par an sur le long terme lorsque l’inflation est au-delà de 3% et 5% en moyenne dans le cas contraire" !

En réalité le problème n'est pas l'inflation, le problème c'est l'insolvabilité généralisée potentielle du système. L'inflation n'est qu'un élément. Soit il y a inflation parce que l'on imprime trop de monnaie et qu'elle finit par ne plus rien valoir, soit le système deviendra insolvable parce que l'on n'imprime plus assez de monnaie et que l'on veut préserver la valeur de cette dernière. Enfin dans un cadre de changes flottants où toutes les banques centrales pratiquent la même politique de fuite en avant monétaire, l'inflation peut ne pas se voir pendant assez longtemps!

https://www.capital.fr/entreprises-marches/lor-ne-brille-plus-sous-toutes-ses-facettes-1339531

Matières premières : face à la dette publique élevée des pays occidentaux, le cours de l'once d'or va augmenter

C'est un article plus que surprenant de La Tribune Afrique  et ce sont nos amis Africains qui semblent-il peuvent analyser la situation de la façon la plus objective!

"Dans une tribune dans «Focus Stratégies», Benjamin Louvet, gérant Matières premières chez OFI Asset Management, prévoit un contexte favorable pour la hausse de l'once d'or. L'endettement public élevé des pays occidentaux rendait improbable toute hausse des taux d'intérêt réels, ce qui constitue un élément de soutien pour une accélération du cours de l'once d'or sur le marché mondial, explique l'expert français.

En plein contexte économique douteux, plusieurs pays africains exportateurs de l'or pourraient bientôt se fier à ce métal pour faire relever leur balance commerciale. C'est ce qui ressort de l'analyse de Benjamin Louvet, gérant Matières premières chez OFI AM qui prévoit une hausse du cours de l'once d'or.

Dans une tribune, l'expert présente une corrélation entre les taux d'intérêt réels et le cours de l'or sur le marché mondial. Selon lui, alors que l'endettement public des économies occidentales est très élevé, toute hausse des taux d'intérêt réels reste «improbable». «La dette publique des Etats-Unis atteint désormais 105 % du PIB (elle ne ressortait qu'à 76 % en 2008) et devrait atteindre 135 à 140 % du PIB à horizon 2028. Ainsi, une hausse des taux d'intérêt réels rendrait insoutenable cette progression de l'endettement pour les finances publiques», rappelle d'abord Louvet. «Or, le maintien des taux d'intérêt réels à des niveaux proches de zéro est un facteur déterminant de soutien au cours du métal jaune sur la durée. Les banques centrales augmentent leurs stocks d'or», soutient-il".

Et encore, les hypothèses évoquées ici ne prennent même pas en considération une nouvelle crise économique.

Les banques centrales semblent condamnées à une fuite en avant.

https://afrique.latribune.fr/finances/commodities/2019-05-22/matieres-premieres-face-a-la-dette-publique-elevee-des-pays-occidentaux-le-cours-de-l-once-d-or-va-augmenter-818033.html

La demande d'or a augmenté de 7% au T1 2019, une rampe de lancement plus haute pour l'or ?

Le conseil mondial de l'or le WGC a  publié une nouvelle édition de son rapport trimestriel sur la demande en or. Il contient des données intéressantes sur l'évolution de la demande en or et selon les dernières données de la WGC,  "l'offre d'or  est restée pratiquement inchangée (la croissance modeste de la production minière et du recyclage a été compensée par une baisse des couvertures), tandis que  la demande en or a  augmenté de 7% par rapport à l'année précédente, pour atteindre 1 053,3 tonnes au premier trimestre. 2019".

7% de hausse une bonne nouvelle qui se confirme, de même que les achats importants des banques centrales qui se poursuivent avec une hausse de 68% de leurs achats par rapport à l'année dernière.

https://www.silverdoctors.com/gold/gold-news/gold-demand-rose-7-in-q1-2019-a-launching-pad-higher-for-gold/

Mais pourquoi les Français épargnent-ils une part non négligeable du pouvoir d’achat gagné ces derniers mois ?

C'est la grande question que se pose cet article du site Atlantico puisque le taux d’épargne des ménages français remonte depuis fin 2018, malgré les mesures annoncées pour soutenir le pouvoir d’achat.

Le taux d'épargne des Français "retrouve les niveaux atteints durant la crise des dettes souveraines entre 2011 et 2012".

Les Français n'ont pas franchement confiance.

Ils anticipent au choix, des retraites moins fortes que prévues, des augmentations d'impôts, plus de précarité pour eux ou pour leurs enfants. Bref, la confiance n'est plus la.

Il faut également "prendre en compte que la France vieillit. Or, une population plus âgée consomme moins et épargne davantage".

Tant que le climat restera aussi dégradé et les incertitudes politiques aussi fortes, il est peu probable que les Français épargnent moins.

S'ils continuent à épargner plus, à un moment une partie de ces excédents se reportera sur l'or surtout dans une période de taux proches de zéro où l'épargne ne rapporte plus rien... ou presque!

https://www.atlantico.fr/decryptage/3573103/mais-pourquoi-les-francais-epargnent-ils-une-part-non-negligeable-du-pouvoir-d-achat-gagne-ces-derniers-mois--economies-argent-philippe-crevel