Or: l'once se tasse en cette séance creuse
La semaine dernière, après avoir progressé, l’or se maintenait sans grande tendance. Vendredi 23 novembre, il reculait de 5 dollars, comme on peut le lire dans cet article de Boursorama qui relayait une news CercleFinance.com, à 1 221,4 dollars. En ce Black Friday, les places financières devaient rester calmes, mais c’était sans compter l’appréciation du dollar, qui a grevé l’once d’or. Quant au premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares, il progressait de 2,2 tonnes, à 762,9 tonnes, preuve que les investisseurs n’ont pas délaissé l’or, alors qu’il était à 754,9 tonnes le 31 octobre.

« Le dollar rebondit dans son canal, le cours de l’or s’affaisse à proximité des 1 200$ », c’est le titre d’un article de DailyFx.com de ce vendredi 23 novembre. Il fait lui aussi état de la progression du dollar, qui n’a cependant pas pesé sur l’or autant qu’il aurait pu : « Inversement corrélé au dollar américain, le cours de l’or est parvenu à résister à la récente percée de ce dernier. » La raison est à chercher du côté de la FED qui a eu des propos plus prudents quant à la force apparente du dollar. Pour le site d’actualités et d’analyses de marché, l’or reste un peu indécis. Dans l’immédiat, le dollar semble orienté pour progresser encore, ce qui pourrait peser sur le métal précieux.

Les cours de l’or restent fermes alors que le pétrole brut rebondit
Ce lundi, l’or commençait la semaine sous de bons auspices, comme on peut le lire dans cet article de
Bullion Vault : « Les cours de l’or ont affiché une hausse de 5 dollars à l’ouverture de la semaine lundi matin à Londres alors que les actions dans le monde et le prix du pétrole brut ont rebondi suite à un plongeon vendredi. » L’or a ainsi touché les 1 228 dollars lors des séances asiatiques, « tandis que Moscou a reproché à Kiev sa «provocation» par un navire ukrainien en mer noire ». L’article revient également sur le SPDR Gold Shares, qui se porte bien en ce moment : « Le plus grand ETF or au monde, les SPDR Gold Trust (NYSEArca:GLD), s’est développé de 0,4% (3,3 tonnes) la semaine passée, portant ses réserves d’or physique à presque 763 tonnes, soit le plus fort volume en trois mois. » Mais aussi sur l’intérêt pour l’or : « Le directeur général du négociant de Singapour GoldSilver Central, Brian Lan, a indiqué que les gens bougeaient leurs capitaux vers l’or en ce moment, [car] ils perçoivent l’or comme une protection contre les incertitudes. »


« Or: l'once s'installe au-dessus de 1 220 dollars » c’est le titre d’un article
Boursorama qui se faisait le relai d’une news CercleFinance.com ce mardi 27 novembre. Le métal précieux, en milieu de journée, prenait 1,1 dollar, à 1 222 ,7 dollars. L’article revient sur le fait que la marge de progression de la valeur refuge reste bridée étant donné que le dollar tend à monter, et ce, malgré des taux longs US qui se sont détendus.

DailyFx.com publiait un article intitulé « Or : Le dollar grimpe avant l’audition de Jerome Powell » plus tôt dans la journée. Si le dollar remontait, c’est en partie en raison des mauvais chiffres économiques de la zone euro, « des commentaires prudents de Mario Draghi et des nouvelles menaces de Donald Trump, malgré les propos accommodants du gouvernement italien et le feu vert donné par les 27 chefs d’État européens au texte de divorce avec le Royaume-Uni ». Et tant que le dollar progresse, l’or reste sous pression.

Mercredi 28 novembre, « Les cours de l’or maintiennent une baisse de 10$ ». Mardi l’or a finalement baissé fortement, et mercredi, il n’a pas rattrapé son retard : « Les cours de l’or ont maintenu mercredi à Londres leur baisse de 10 dollars d’hier, se tenant à 1 214 dollars l’once », explique Bullion Vault. Encore une fois, la force du dollar fait plier l’or. Le billet vert s’est en effet apprécié suite aux propos du vice-président de la FED, Richard Clarida, qui « a indiqué qu’il voyait pour 2019 une économie forte US avec un marché de l’emploi robuste ». Néanmoins, les perspectives pour l’or en ce qui concerne 2019 sont plutôt positives : « Les négociants du marché de l’or ont maintenant inclus dans les prix les 10 hausses des taux de la Fed sur 12 qu’anticipe Goldman Sachs et qui marqueront la fin du cycle commencé fin 2015. L’analyste de la banque a indiqué que si la croissance US ralentissait l’an prochain, l’or pourrait bénéficier d’une plus forte demande dans les actifs défensifs, qualifiant les prix actuels pour les matières premières, le pétrole et l’or «de points d’entrée extrêmement attrayants». La banque d’investissement française Natixis a affirmé que pour 2019 elle serait généralement haussière sur les matières premières, car elle s’attend à ce que le dollar plus faible et les stimuli chinois soutiennent la demande [dans ces matières]. »

Ce même jour, Boursorama titrait « Or: l'once se tasse avant Jerome Powell » dans le relai d’une news CercleFinance.com. Bien sûr, l’article rappelle que la baisse de l’or est liée à la force du dollar : « L'once souffre non pas des taux longs américains, puisque celui du T-Note fédéral à dix se maintient à 3,05% ce midi, mais de la hausse du dollar US, sa devise de référence. Ce phénomène renchérit mécaniquement le prix de l'or dans les grands marchés émergents qui constituent ses principaux débouchés, comme la Chine et l'Inde. » En outre, « les opérateurs sur l'or demeurent dans l'expectative alors que le président de la FED, Jerome Powell, interviendra tout à l'heure devant l'Economic Club de New York. 'Certains investisseurs s'inquiètent de l'orientation des bourses et du ralentissement important du marché immobilier qui pourraient inciter la banque centrale à adopter un discours plus 'dovish' en 2019', indiquent les spécialistes de Saxo Banque ».


12 raisons de parier sur une revanche de l’or en 2019
C’est un article de
Capital du vendredi 23 novembre qui revient sur les éléments qui laissent à penser que l’or progressera en 2019 et qu’il sera une bonne valeur refuge. Entre la consommation indienne et chinoise qui est de plus en plus importante, la ruée vers l’or des banques centrales, l’offre en or qui devrait réduire, le dollar qui devrait baisser, les tensions géopolitiques, mais surtout la fin d’un cycle d’expansion économique, de nombreux facteurs devraient jouer en faveur de la valeur refuge.