Reprise des 1250 dollars
Jeudi dernier, dans l’après-midi,
TradingSat.com nous apprenait que l’once d’or reprenait les 1 250 dollars : « Au terme du premier des deux fixings du jour à Londres, l'once d'or cotait 1251,4 dollars (+ 8,9 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1120,1 euros (+ 4,7 euros). » En début de semaine, le métal était à la peine et se situait autour des 1 240 dollars. On apprend également que la Suisse a exporté un volume record au mois de mai : « Chez Commerzbank, les analystes Matières premières soulignent que selon les statistiques douanières suisses, les exportations helvétiques d'or ont atteint 170 tonnes en mai, leur record mensuel de l'année à ce jour. 70% de ce volume est parti vers l'Asie. Celles destinées à l'Inde, qui ont atteint 67,8 tonnes, n'avaient jamais été aussi élevées depuis novembre 2015. »


Vendredi la valeur refuge progressait un peu, comme l’indique un article de
Boursorama du 22 juin, cotant 1 256,3 dollars soit 5,5 dollars par rapport au fixing de la veille. Une progression d’une quinzaine de dollars en à peine 3 jours, résume l’article. La cause de cette remontée ? Les taux longs américains : « Un mouvement que l'on est tenté de mettre en rapport avec l'évolution des taux longs américains : à 2,15%, le rendement du T-Note fédéral à dix ans reste en deçà des 2,20% tutoyés en début de semaine, et plus loin encore du sommet annuel de plus de 2,60% touché en mars. » Sans compter le plan de relance économique de Trump qui ressemble de plus en plus à un mirage… Une situation qui inquiète les investisseurs, à n’en pas douter.

« Matières premières : L'or se stabilise au terme d'une semaine mouvementée » c’est le titre d’un article de ZoneBourse.com du vendredi 23 juin également. Le site invoque les mouvements du dollar et du pétrole comme cause de ceux du marché de l’or. Mais le principal facteur qui a pesé sur les cours c’est bien évidemment le billet vert qui s’est renforcé « après que deux membres de la Réserve fédérale américaine (Fed), dont le vice-président Stanley Fischer, ont mis en avant dans des discours les risques que font courir les taux d'intérêt bas ». Mais les tensions qui règnent également au Moyen-Orient ne sont pas étrangères à ce regain d’intérêt pour le métal jaune par les investisseurs : « (…) l'or pourrait briller dès la semaine prochaine, aidé par un dollar de nouveau en train de s'affaiblir et une résurgence des tensions géopolitiques dans le Golfe persique. «Et selon les nouvelles en provenance du Golfe la semaine prochaine, l'or pourrait rapidement retrouver ses sommets (en neuf mois) atteints début juin», a prévenu l'analyste.Le 5 juin, l'Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés ont rompu leurs liens avec le Qatar, accusé de soutenir «le terrorisme» et de se rapprocher de l'Iran chiite, rival régional du royaume saoudien. Et depuis la tension monte dans la région. »


Repli soudain de l’orvers 1194 dollars
Malgré des prévisions optimistes, l’or s’est replié cette semaine, et pas qu’un peu.
Boursorama fait ainsi état d’un repli du métal jaune vers 1194 dollars. Pour Dailyfx.com, dans un article du mardi 27 juin, il s’agit même d’un flash crash. L’or était pourtant jusque-là soutenu « par le repli d’un dollar - pourtant aidé par une Fed de plus en plus belliciste – accentué par la contraction de 1,1% des commandes de biens durables aux Etats-Unis, nettement supérieur à celle anticipée par le consensus (-0,6%) ».

Les Échos, quant à eux, évoquent un « krach éclair mystérieux » sur le marché de l’or. Ainsi, l’article rapporte que le lundi 26 juin « le cours de l'or s'est effondré. D'un coup sec. Une ligne parfaitement verticale s'est dessinée sur les écrans Bloomberg de tous les acteurs de marché branchés à ce moment-là sur l'évolution du prix du métal précieux ». Le cours de l’once, en hausse au début de la séance, a décroché d’un coup, perdant 1,6 % : « L'effondrement a eu lieu après une montée en flèche du volume de transactions de l'autre côté de l'Atlantique, à New York, sur le Comex, où se traitent les contrats à terme. En une minute à peine, 1,8 million d'onces d'or, soit 56 tonnes, y ont été ­vendues. L'équivalent de 2 milliards de dollars ! Un niveau énorme, qui n'avait pas été atteint même lors de l'élection surprise de Donald Trump à la présidence des États-Unis en novembre 2016, ni lors de l'annonce du vote des Britanniques en faveur de leur sortie de l'Union européenne cinq mois plus tôt, deux événements qui avaient pourtant secoué le marché de l'or.» Le métal jaune a ainsi perdu 20 dollars, descendant à 1236 dollars, un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis le milieu du mois de mai. Un événement que les professionnels des métaux précieux ont, semble-t-il, du mal à comprendre : « Mais plusieurs parmi eux ont rapidement penché pour un «gros doigt», une expression du jargon des marchés qui renvoie à une erreur de trading, généralement en raison d'une mauvaise saisie d'un ordre d'achat ou de vente. Pour d'autres, ce mystérieux dévissage de l'or peut être le fait d'un tradeur ayant passé un ordre plus important qu'escompté, ou qui aurait sous-estimé la capacité du marché à absorber autant d'or, ­rapporte Bloomberg. » Un mouvement rare donc qui résulte peut-être du trading haute fréquence bien qu’il soit encore inexpliqué.

Un retour autour des 1 246 dollars
Ce jeudi 29 juin, l’or a retrouvé un peu de souffle.
TradingSat.com rapporte ainsi que « Au terme du premier des deux fixings du jour à Londres, l'once d'or cotait 1246,6 dollars (- 1,4 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1093,1 euros (- 5,1 euros) ». L’article évoque un durcissement des politiques monétaires par les banques centrales : « le “durcissement” que mène la Réserve fédérale américaine semble se généraliser. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, “a surpris beaucoup d'observateurs en reconnaissant l'éventualité d'une hausse des taux malgré que l'économie ne soit pas encore prête à fonctionner à plein régime. La Banque du Canada est allée plus loin, deux décideurs politiques les plus avancés ont suggéré que les taux pourraient se resserrer dès juillet”, indique-t-on chez Saxo Banque. » Même si le dollar se déprécie, dans un tel contexte cela n’entraîne pas une remontée de l’or : « la dépréciation du dollar ne joue guère en faveur de l'once, comme tel est souvent le cas d'habitude, puisque la principale devise de négoce de l'or est le billet vert américain. La baisse de la devise américaine, tombée à 1,14 dollar l'euro ce midi, limite cependant la pression sur la valeur refuge : l'once reste ainsi proche de son plus haut fixing de l'année, soit 1.293,50 dollars en date du 6 juin. »

La folle chasse au trésor qui électrise les États-Unis
C’est
Le Point qui relate cette histoire incroyable qui se déroule aux États-Unis dans un article publié le dimanche 25 juin. Ainsi on peut lire que « Forrest Fenn, 86 ans, a déclenché une véritable frénésie en enterrant au Nouveau-Mexique un coffre qu'il dit bourré de pièces d'or ». Deux hommes sont déjà morts en recherchant ce fameux trésor « enterré quelque part dans les Rocheuses au nord de Santa Fe ». Alors qu’il se pensait condamné par un cancer, Forrest Fenn voulait se faire inhumer avec un trésor. Finalement, il s’en est sorti et a eu l’idée de cacher ce coffre. Comment le trouver ? « En 2010, il a publié une autobiographie, Le Frisson de la chasse, assortie d'un poème, dans lequel il donne neuf indices. On y parle d'eaux chaudes, d'une crique et d'un canyon. L'intérêt a explosé après le passage de Fenn dans une émission de télé sur NBC en 2013. Sa facétie a déclenché une véritable frénésie nationale. Plus de 65 000 personnes se lancent à la recherche du coffre. Il existe plusieurs sites internet consacrés à cette chasse au trésor et même un rassemblement annuel des fans de Fenn, le « Fennboree ». » À lire !